Correcteur de faute : le guide complet

Qu’on se le dise : les fautes d’orthographe, ça arrive à tout le monde. Mais quand elles s’invitent dans un mail professionnel, une lettre de motivation ou même un post LinkedIn, l’effet peut être… désastreux. Heureusement, aujourd’hui, on n’est plus seul face à son Bescherelle : les correcteurs de fautes sont là pour nous sauver la mise.
Dans cet article, je vous propose un tour d’horizon complet, très humain et testé sur le terrain, des meilleurs outils pour éviter les fautes, avec en bonus quelques astuces pour les activer selon vos logiciels.
Pourquoi utiliser un correcteur de fautes ?
On pourrait croire que les correcteurs sont faits pour les élèves ou ceux qui ne sont « pas bons en orthographe ». Cliché. En réalité, même les journalistes, auteurs ou chefs de projet web (dont je fais partie) les utilisent au quotidien. Parce que relire un texte qu’on vient d’écrire, c’est comme essayer de se chatouiller soi-même : ça ne marche pas.
Un bon correcteur de fautes vous permet de :
- Repérer les fautes d’inattention (même les plus bêtes)
- Gagner du temps à la relecture
- Soigner son image professionnelle
- Éviter les incompréhensions (eh oui, une virgule mal placée peut changer le sens d’une phrase)
Les meilleurs correcteurs de fautes en ligne : mon top 5 testé et approuvé
Voici les outils que j’ai testés dans le cadre de mon travail et que je recommande sans hésiter :
1. Scribens (https://www.scribens.fr)
Un incontournable. Gratuit, clair, rapide. Il corrige orthographe, grammaire, ponctuation et même style. Parfait pour des mails ou articles de blog.
2. Reverso (https://www.reverso.net/orthographe/correcteur-francais/)
Très pratique pour les textes longs. Ce que j’apprécie : il donne des explications pour chaque correction. On apprend en même temps.
3. LanguageTool (https://languagetool.org/fr)
Open-source et très complet. Il propose aussi des extensions pour navigateur, idéal pour corriger sur Gmail ou Google Docs.
4. MerciApp (https://www.merci-app.com)
Conçu pour les pros. Ultra fluide, intégration parfaite avec les outils bureautiques. Payant, mais très qualitatif.
5. BonPatron (https://bonpatron.com/fr/)
Particulièrement utile pour les apprenants du français. Les explications sont pédagogiques, ça m’a rappelé mes années universitaires !
Comment activer le correcteur de fautes sur OpenOffice ?
À chaque fois que je change d’ordinateur, j’oublie comment le faire. Donc voici une astuce que je m’écris aussi à moi-même :
- Ouvrez OpenOffice
- Allez dans
Outils > Options
- Cliquez sur
Paramètres linguistiques > Linguistique
- Cochez « Vérifier l’orthographe lors de la frappe »
- Assurez-vous que le dictionnaire est bien installé (français ou anglais)
Pour l’anglais, c’est pareil : il suffit d’ajouter le dictionnaire correspondant via l’outil d’extension.
Et sur LibreOffice ?
Même principe ! L’outil est très similaire à OpenOffice. Parfois, le correcteur ne fonctionne pas car aucun dictionnaire n’est installé par défaut. Il suffit de télécharger le module linguistique depuis le site de LibreOffice (https://extensions.libreoffice.org/) et de l’activer.
Un correcteur de fautes pour les mails : bonne idée ?
Oui, et même indispensable. Personnellement, j’utilise LanguageTool en extension Chrome. Il corrige mes fautes en direct sur Gmail. Mais MerciApp fait aussi très bien le job dans un environnement professionnel.
Ce que ne fait pas un correcteur automatique (et que vous seul pouvez faire)
Malgré tous les outils du monde, il reste des fautes que seul un humain peut éviter :
- Les jeux de mots douteux
- Les tournures maladroites
- L’absence de logique dans un raisonnement
Un correcteur repère les erreurs techniques, pas les idées floues. C’est pourquoi je vous recommande toujours une double relecture : une avec correcteur, une avec votre bon sens.
Conclusion : le bon outil au bon moment
Entre Reverso pour les longues lettres, Scribens pour les vérifications rapides, et MerciApp pour les pro, il y a un correcteur pour chaque usage. Mais l’essentiel, c’est de ne pas avoir honte d’en utiliser un. C’est au contraire un signe de rigueur et de respect de ses lecteurs.
Vous hésitez encore ? Testez-en deux ou trois, et voyez lequel vous correspond le mieux. Moi, j’ai trouvé mes alliés.